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La majorité des étudiants sont débordés, épuisés et aux prises avec le désespoir

OTTAWA, 18 juin 2013 — La majorité des étudiants de niveau postsecondaire au Canada sont débordés, épuisés et aux prises avec le désespoir, selon un rapport publié hier.

Cette enquête a été menée auprès de 34 039 personnes, qui ont formé le groupe de référence du Consortium canadien de recherche sur les étudiants universitaires. Ces résultats reflètent les inquiétudes des leaders étudiants par rapport à l’anxiété et au stress; ce sont maintenant des facteurs si importants de la vie sur le campus qu’on ne peut plus les ignorer.

« Les problèmes qui affectent le rendement scolaire ne surviennent pas par hasard, » explique Amanda Nielsen, la présidente de l’Alliance canadienne des associations étudiantes. « Les étudiants, qui sont souvent seuls et loin des leurs pour la première fois, doivent affronter une lourde charge scolaire et, dans la plupart des cas, travailler pour subvenir à leurs besoins, mais ils ne sont pas nécessairement conscients des formes d’appui qui leur sont offertes sur le campus. »

Les frais de scolarité au Canada ont augmenté de 834 $ en moyenne ces quatre dernières années, soit de près de 18 pour cent. Le Consortium canadien souligne que les étudiants canadiens qui occupent un emploi travaillent en moyenne 18 heures par semaine, en plus du temps qu’ils consacrent à leurs études. Vingt-six pour cent des étudiants s’inquiètent fortement de ne pas avoir les ressources économiques nécessaires pour terminer leur programme d’études. En 2012, un rapport de la Banque de Montréal révélait que les étudiants étaient plus préoccupés par leur capacité à payer leurs études que par la réussite scolaire ou par leurs chances de trouver un emploi une fois diplômés.

« Le stress que ressentent les étudiants peut avoir plusieurs sources, et les politiques gouvernementales doivent tenir compte de cette réalité, » affirme Amanda Nielsen. « Le gouvernement peut chercher à réduire ce stress en aidant les étudiants à joindre les deux bouts et en accordant plus de financement aux services universitaires de soutien en santé mentale. »

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Pour obtenir une entrevue avec Amanda Nielsen, veuillez communiquer avec :
Rob LeForte
Agent des relations avec le gouvernement
(bureau) 613-236-3457, poste 221
(cellulaire) 613-720-5726
[email protected]

Amélie Gadient

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