L’expulsion d’étudiantes nigérianes illustre le besoin urgent de réforme du permis d’études

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OTTAWA, 18 octobre 2013 - Victoria Ordu et Favour Amadi, deux Nigérianes qui ont étudié à l’Université de Regina, ont été expulsées du Canada aujourd’hui pour avoir enfreint les modalités de leur permis d’études. L’Alliance canadienne des associations étudiantes considère qu’une simple modification à la politique aurait pu empêcher que se produise cet événement et pourrait encore aider beaucoup d’autres étudiants étrangers dans l’avenir.

Les étudiants provenant d’autres pays doivent demander un permis de travail hors campus s’ils cherchent à obtenir un emploi à l’extérieur de leur université ou collège au Canada. La demande de permis coûte 150 $; le permis autorise ensuite les étudiants à postuler à des emplois, sans toutefois leur garantir qu’ils trouveront du travail. En outre, les étudiants à temps partiel n’ont pas droit à un tel permis. Ordu et Amadi affirment que leurs problèmes avec les responsables de Citoyenneté et Immigration Canada découlent du temps où elles travaillaient dans un magasin Walmart de Regina.

« Les étudiants étrangers paient des frais de scolarité élevés au Canada et plusieurs ont besoin de travailler hors campus pour joindre les deux bouts, » explique Adam Woods, président de l’Équipe nationale de défense des intérêts de l’Alliance canadienne des associations étudiantes (ACAÉ). À l’Université de Regina, les frais pour les étrangers sont trois fois plus élevés que pour les étudiants canadiens.[1]

Le Comité consultatif sur la stratégie internationale en matière d’éducation, financé par le fédéral, a récemment recommandé que le Canada adopte l’objectif de doubler d’ici 2022 le nombre d’étudiants étrangers qui choisissent notre pays. Le gouvernement a aussi élargi le programme de la Catégorie de l’expérience canadienne pour retenir les étudiants étrangers hautement compétents et qualifiés après l’obtention de leur diplôme ici.

« Les améliorations récentes ne serviront pas à grand-chose si les étudiants étrangers voient le Canada comme un endroit peu accueillant où étudier, » ajoute Woods. L’ACAÉ veut qu’on cesse de percevoir des frais d’administration pour la demande de permis et qu’on y rende admissibles les étudiants à temps partiel. « Il est possible d’apporter des changements importants à faible coût et aider ainsi des milliers d’étrangers qui souhaitent d’abord étudier, puis vivre et travailler au Canada. »

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L’Alliance canadienne des associations étudiantes représente 300 000 étudiants et 24 associations membres de partout au pays. L’ACAÉ milite en faveur d’un système d’enseignement postsecondaire accessible, abordable et de la plus haute qualité au Canada.

Pour obtenir une entrevue avec Adam Woods, s’adresser à :

Rob LeForte
Agent des relations avec le gouvernement
Courriel : le [email protected]
Tél. : 613-236-2457, poste  221
Cell. : 613-720-5726

Amélie Gadient

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