La pandémie de COVID-19 se poursuit et les étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire du Canada demeurent particulièrement vulnérables à ses répercussions socioéconomiques et sur la santé psychologique. L’Alliance canadienne des associations étudiantes (ACAE) et l’Union étudiante du Québec (UEQ) savent que les étudiantes et étudiants de partout au pays ont subi des bouleversements, tant sur le plan social que financier, auxquels s’ajoutent les restrictions de la santé publique et le maintien de l’apprentissage en mode virtuel, ainsi qu’une hyperinflation et une hausse marquée des prix de la nourriture et du logement.

Même si les deux dernières années ont été difficiles pour les étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire, la population étudiante est maintenant d’avis qu’il est temps de regarder vers l’avant et de bâtir l’avenir. Avec plus de 2 millions d’étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire au pays, cette population jouera un rôle crucial dans la reprise économique du Canada. Nous sommes donc impatients et impatientes de vous faire part de nos idées sur la façon dont nous pouvons travailler ensemble pour bâtir un système d’enseignement postsecondaire plus résilient et un meilleur avenir.

Demandes:

1. Maintenir les niveaux de financement actuels des bourses canadiennes pour étudiants au-delà de l’année 2022-2023, en doublant de façon permanente le maximum accordé aux étudiantes et étudiants admissibles de 3 000 $ à 6 000 $ par année universitaire.
2. Lancer une stratégie pancanadienne sur la détection, la prévention et l’intervention en matière de santé psychologique pour les étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire.
3. Augmenter le financement des programmes de bourses étudiantes en recherche de 120 millions de dollars sur une base récurrente, pour ainsi réitérer l’importance des bourses d’études dans l’enveloppe générale des organismes subventionnaires à la recherche du Canada.
4. Créer une enveloppe de financement pluriannuelle pour des organismes jeunesse communautaires afin d’offrir des programmes sur la réconciliation et l’éducation, et d’établie un réseau national pour échanger de l’information et des pratiques exemplaires, conformément à l’appel à l’action 66 de la Commission de vérité et réconciliation.
5. Permettre à la communauté étudiante internationale de suivre un stage ou un programme d’enseignement coop dans le cadre de leur permis d’études, au lieu d’exiger un permis de travail distinct à titre de stagiaires.