OTTAWA, 1er octobre 2020 – Avec la transition amorcée vers l’apprentissage en ligne, des millions d’étudiantes et d’étudiants ont besoin de meilleures infrastructures pour réussir leur formation. L’Alliance canadienne des associations étudiantes (ACAE) espère que l’investissement de 2 milliards de dollars du gouvernement du Canada visant à relier 750 000 foyers à Internet haute vitesse dans les collectivités mal desservies profitera aux apprenants de niveau postsecondaire. Sans cet investissement immédiat, l’accès à la formation à distance continuera d’être difficile pour de nombreux étudiants, surtout ceux des régions rurales et éloignées. La transition vers l’apprentissage numérique requiert une connexion Internet fiable, tant pour les enseignants que pour les étudiants, et nous espérons que l’annonce d’aujourd’hui sera la première étape vers un accès amélioré à Internet haute vitesse partout au Canada.
« Nous sommes heureux que le gouvernement fédéral ait lancé un plan triennal et accéléré le processus visant à offrir aux Canadiens un meilleur accès à l’Internet haute vitesse, mentionne Bryn de Chastelain, président de l’Alliance canadienne des associations étudiantes (ACAE). À L’ACAE, nous continuons de défendre un accès à une éducation de grande qualité pour toutes les étudiantes et tous les étudiants de niveau postsecondaire, et ce, même en temps de pandémie de COVID-19 ».
Il existe une importante « fracture numérique » aujourd’hui au Canada, où certaines régions (essentiellement dans les grands centres urbains ou à proximité) ont un bien meilleur accès à une connexion Internet de qualité. Dans un rapport de 2016, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a signalé que seulement 64 % des résidents des régions rurales avaient un accès à des réseaux à large bande suffisamment rapides pour pouvoir participer à des vidéoconférences, par rapport à 100 % dans les régions urbaines. L’accès à un environnement d’apprentissage numérique, et la réussite dans ce contexte, est beaucoup plus difficile pour les étudiantes et étudiants des régions rurales, compte tenu de la piètre qualité de leur accès à Internet.
« Nous savons que certains étudiants doivent utiliser le réseau sans fil public dans des terrains de stationnement pour faire leurs examens et remettre leurs travaux, explique Bryn de Chastelain. Cet investissement comblera cet écart, espérons-le, et permettra d’offrir un meilleur accès à Internet pour les apprenants des régions rurales. »