OTTAWA, 21 janvier 2019 – Le gouvernement de l’Ontario a récemment annoncé des changements touchant l’éducation de niveau postsecondaire, changements qui auront d’importantes répercussions sur les étudiants. Malgré l’annonce d’une réduction des frais de scolarité de 10 %, la province a également sabré les bourses pour les étudiants et étudiantes à faible revenu, éliminé le délai de grâce de six mois pour le remboursement des prêts, réduit le financement des établissements d’enseignement postsecondaire et, du même coup, transformé la vie étudiante telle que nous la connaissons.
Selon l’initiative prônant la liberté de choix des étudiants, telle que l’a qualifiée le gouvernement de l’Ontario dans son annonce, les frais associés aux services étudiants jugés « non essentiels » par le gouvernement seront bientôt optionnels. Sans une participation suffisante des étudiants et étudiantes, qui doivent maintenant composer avec les pressions d’une aide financière réduite, les services offerts sur les campus d’établissements postsecondaires subiront des compressions ou seront entièrement éliminés. Même si les détails restent vagues, cette initiative pourrait avec une incidence sur les services suivants :
- les abonnements aux transports publics pour les étudiants
- les régimes d’assurance maladie et dentaire
- la vie sur les campus (p. ex. semaine d’accueil, bars sur les campus, clubs et groupes, événements)
- les centres de soutien (soutien par les pairs, centres d’équité, banques alimentaires)
- les journaux sur les campus
- les procédures d’appel justes et transparentes en milieu universitaire et collégial
- la représentation des étudiants et étudiantes au sein d’importants comités (p. ex. comités chargés du programme d’études)
- les possibilités d’emploi des étudiants et étudiantes
- la défense des intérêts des étudiants et étudiants auprès des gouvernements fédéral et provinciaux, et des autorités locales.
Le gouvernement présente ce nouveau positionnement comme étant « en faveur des étudiants », ce que nous jugeons consternant, puisque dans les faits, ces services sont offerts sur les campus à la demande des étudiants et étudiantes, qui se sont soumis à un processus démocratique.
« Les étudiants et étudiantes ont beaucoup à perdre, explique Adam Brown, président de l’ACAE et vice-président aux affaires externes de l’association étudiante de l’Université de l’Alberta. Plus que jamais, les étudiants et étudiantes doivent être informé(e)s des services offerts par leurs associations étudiantes sur le campus, et monter aux barricades pour défendre ces services. J’invite les étudiants et étudiantes à découvrir le travail que réalisent les associations étudiantes en arrière‑plan, notamment la défense de leurs intérêts, de manière non partisane, un élément essentiel pour obliger les établissements d’enseignement et le gouvernement à rendre des comptes et pour veiller à ce qu’il y ait des conséquences lorsque les besoins des étudiants sont ignorés. »
L’Alliance canadienne des associations étudiantes fait front commun, avec tous les étudiants concernés, pour s’opposer aux mesures qui menacent de réduire ou d’éliminer les services aux étudiants, d’affecter la vie sur les campus et de nuire à la défense des intérêts de ses membres dans la province.
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À propos de l’ACAE :
Fondée en 1995, l’Alliance canadienne des associations étudiantes (ACAE) est une organisation étudiante non partisane et sans but lucratif composée de 23 associations étudiantes qui représentent 280 000 étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire d’un océan à l’autre. Grâce à son partenariat avec l’Union étudiante du Québec (UEQ) et ses 8 membres, qui représentent 79 000 étudiants, l’ACAE transmet d’une seule voix le message des étudiantes et étudiants au gouvernement fédéral. L’ACAE fait la promotion d’un système d’éducation postsecondaire accessible, abordable, innovateur et de grande qualité.
Personne-ressource :
Lindsay Boyd, agente des communications et des relations publiques
Courriel : [email protected]
Téléphone : 613-236-3457
