OTTAWA, 10 avril 2017 – Le plan publié aujourd’hui par le groupe consultatif sur le soutien fédéral à la science fondamentale vise à orienter le Canada vers un rôle de leadership accru en matière de recherche et d’innovation. Les étudiants sont heureux de constater que le groupe a retenu bon nombre de leurs propres recommandations (document en anglais), notamment la simplification du processus de demande pour un financement à la recherche, l’atteinte d’un équilibre quant au financement des différentes disciplines de recherche et un meilleur soutien aux coûts indirects de la recherche.
Le rapport, intitulé Investir dans l’avenir du Canada : Consolider les bases de la recherche au pays, recommande des hausses substantielles du financement de la recherche, qui contribueront à soutenir le travail des étudiants canadiens de niveau postsecondaire. On y exhorte également les trois conseils subventionnaires à harmoniser leurs processus de demande pour le financement de la recherche des étudiants au doctorat, comme on l’a fait au niveau de la maîtrise.
Le rapport propose également un financement plus équilibré entre les trois conseils subventionnaires. Michael McDonald, directeur exécutif de l’ACAE, explique : « l’ACAE valorise la recherche dans toutes les disciplines et est heureuse de constater que ce principe a été pris en compte dans les recommandations de M. Naylor et du groupe d’experts. Nous espérons que le financement soit distribué de façon plus équitable, afin que les étudiants qui mènent des recherches dans des secteurs comme les sciences sociales ou humaines aient accès au soutien dont ils ont besoin. »
Afin de soutenir la recherche sur les campus d’établissements d’enseignement postsecondaire, le financement versé doit également couvrir ce que l’on appelle les « coûts indirects de la recherche ». Ils comprennent les coûts nécessaires pour entretenir les installations de recherche et alimenter les réseaux informatiques des bibliothèques, les coûts administratifs et d’autres dépenses cruciales liées aux infrastructures de recherche. Les étudiants ont défendu ces exigences en novembre dernier afin que le financement des coûts indirects soit conforme aux pratiques exemplaires adoptées à l’échelle internationale, et nous sommes heureux de constater que le groupe consultatif en a tenu compte.
L’ACAE constate également que le rapport souligne le manque de diversité dans l’environnement du financement de la recherche au Canada et l’importance de passer à l’action. « L’ACAE défend depuis longtemps une bonification du financement pour les étudiants autochtones et les programmes liés à la réconciliation, poursuit M. McDonald. Les trois conseils subventionnaires doivent assurer un meilleur soutien à long terme à la recherche menée par des membres des Premières Nations. »
Les étudiants espèrent que ces recommandations seront mises en œuvre par le gouvernement fédéral et sont impatients de participer au processus.
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Fondée en 1995, l’Alliance canadienne des associations étudiantes (ACAE) est une organisation nationale non partisane et sans but lucratif composée de 21 associations étudiantes qui représentent 250 000 étudiants de niveau postsecondaire d’un océan à l’autre. L’ACAE fait la promotion d’un système d’éducation postsecondaire accessible, abordable, innovateur et de grande qualité.
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