Selon une organisation étudiante nationale, certains étudiants internationaux pourraient voir leur année scolaire compromise

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OTTAWA — 11 juillet 2013 - Les étudiants se disent préoccupés par les retards dans le traitement des permis d’études, puisqu’une telle situation risque de retarder ou de compromettre le programme d’études au Canada que s’apprêtent à amorcer cet automne certains étudiants internationaux.

Un conflit de travail entre l’Association professionnelle des agents du service extérieur (APASE) et le Conseil du Trésor entraîne des interruptions de service dans certains bureaux de traitement des visas, et ce, au Canada et à l’étranger.

« Les étudiants internationaux ont besoin de leur permis d’études en temps voulu pour planifier un programme de formation fructueux au Canada, explique le directeur national de l’Alliance canadienne des associations étudiantes (ACAÉ), Jonathan Champagne. Nous sommes préoccupés par les éventuels retards occasionnés aux étudiants en attente d’un permis, voire par la possibilité que leur demande d’admission soit refusée. »

En 2010, la contribution des étudiants internationaux au sein de l’économie canadienne se chiffrait à plus de 8 milliards de dollars. Au cours des dernières années, l’inscription des étudiants internationaux a connu une hausse fulgurante, si bien que ceux-ci représentent désormais plus de 90 000 étudiants à plein temps et 13 000 étudiants à temps partiel sur les campus canadiens.

En 2012, le rapport final du Comité consultatif sur la stratégie internationale en matière d’éducation recommandait que des mesures soient prises en vue d’« améliorer le processus de délivrance des visas d’étudiants de façon à assurer le traitement uniforme et rapide des demandes de candidats de haute qualité ». Une autre recommandation proposait de doubler, d’ici 2022, le nombre d’étudiants qui choisissent le Canada.

Selon Citoyenneté et Immigration Canada, des plans de contingence ont été mis en œuvre pendant le conflit pour que les bureaux demeurent tout de même ouverts pour offrir un niveau de service minimal.

« S’il souhaite figurer parmi les chefs de file en éducation internationale, le Canada se doit de fournir un minimum de services pour le traitement des permis d’études, ajoute M. Champagne. Si le conflit perdure, ce problème particulier pourrait avoir des répercussions importantes pour les étudiants internationaux, mais aussi pour les établissements postsecondaires au Canada. »

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L’Alliance canadienne des associations étudiantes représente 300 000 étudiants regroupés au sein de 24 associations membres au pays. L’ACAÉ préconise un système d’enseignement postsecondaire accessible, abordable et de qualité supérieure.

Pour solliciter un entretien avec Jonathan Champagne, veuillez communiquer avec :

Rob LeForte
Agent des relations avec le gouvernement
Courriel : [email protected]
Tél. : 613-236-3457, poste 221
Cellulaire : 613-720-5726

Amélie Gadient

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